Bien que mené deux sets à zéro, c’est bel et bien Tours qui s’est imposé au tie-break, privant une nouvelle fois Paris du Graal au terme d’une finale au scénario incroyable. Retour sur un nouvel échec des Parisiens.
Décidément, rien ne semble capable de stopper l’hégémonie de Tours sur le volley hexagonal. Pour la troisième année consécutive, l’affiche de la finale de Ligue AM était la même : le Tours Volley Ball, champion à quatre reprises depuis 2010 face au Paris Volley, quadruple champion de 2006 à 2009. On aurait pu penser que cette fois-ci allait être la bonne pour les Parisiens qui ont démarré le match de la meilleure façon : Paris a mené deux sets à zéro (19-25, 33-35), avant que Tours ne sonne la révolte et revienne dans la partie deux sets partout (25-15, 31-29), tout en effaçant 3 balles de matchs dans le quatrième set. Le club parisien ne s’est jamais remis de ces échecs, et a ensuite subi la loi des Tourangeaux dans le tie-break (15-6), menés par leur pointu tchèque David Konecny. Pour la troisième fois de suite donc, Tours a dominé Paris pour le titre national : « Frustrant » pour Dorian Rougeyron l’entraîneur de Paris, qui a ensuite porté son désarroi sur l’arbitre Monsieur Vereecke. « Il doit le faire exprès, à chaque fois qu’il nous arbitre, il se passe quelque chose.» Au cœur de la polémique, une balle de son pointu Nikola Gjorgiev estimée faute sur la balle de quatrième set de Tours. Selon la vidéo, dont ne dispose par l’arbitre, la balle était jugée bonne et le score est alors passé à 31-29 en faveur de Tours. On connaît la suite du scénario : «Perdre une finale sur une faute d’arbitrage quand on voit le travail que ça représente…» se désolait Rougeyron. Mais au final, les Parisiens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes : «C’est vrai, les Tourangeaux nous en ont empêché mais perdre sur un coup du sort, c’est une grande frustration» répétait Dorian Rougeyron.