L’entraîneur francilien Yacine Messaoudi dresse un état des lieux de la saison du Paris 92 et de ses perspectives à l’approche de la dernière ligne droite du championnat.
La saison en LBE : « Je suis très content de la façon dont on travaille. J’ai la sensation qu’on n’a pas été épargné de grand-chose cette saison entre le match de Bourg-de-Péage, les cas de Covid-19 ente septembre et octobre, le départ de notre meilleure joueuse Ryu Eun-hee et la blessure de Déborah Lassource en fin d’année dernière. On a redémarré la seconde partie de saison un brin limitée et c’est dur avec l’effectif que nous avons pour soutenir la comparaison avec les équipes de play-offs ».
Le parcours en European League : « C’est un peu mitigé. On a démarré la saison avec le groupe le plus jeune d’Europe. Avec les déplacements et le fait d’affronter des cultures différentes, c’est très enrichissant pour notre groupe. On s’est fait sortir de la coupe d’Europe sur tapis vert, honnêtement, c’est très dur à vivre sur le plan éthique et moral. On a joué sept matchs et gagné six matchs et on ne voit pas les 1/4 de finales ! ».
Les play-offs : « On a pas le niveau pour viser le podium vu les forces en présence avec la saison terminée de Resende et la blessure encore pour un mois d’Offendal. Je sais une chose c’est que nous sommes combatifs. Si on pouvait être dans les cinq premiers, ce serait magnifique ».
Son avenir : « Je suis sous-contrat jusqu’en 2022, le club aimerait poursuivre avec moi jusqu’en 2024. Je me plais bien à Paris, j’ai la sensation que le club grandit, c’est prometteur ».
Le recrutement : « On va avoir une équipe très compétitive. Je n’ai pas envie de me cacher, on a l’ambition de faire parti du trio de tête et de se rapprocher du duo Metz-Brest. Avec l’Espagnol Lara Gonzalez, les internationales françaises Marie-Helène Sajka et Gnonsiane Niombla, nous avons réalisé un recrutement très intéressant ».