Après la victoire à l’arrachée de Nanterre en Eurocup face à Cantù (88-84 a.p), les protagonistes n’avaient qu’un nom à la bouche : Sergii Gladyr.
Il ne devait jouer que 10 minutes, reprendre petit à petit le rythme après deux mois sans jouer. Et pourtant c’est bien lui le héros de la soirée. Avec 30 points et notamment 7/11 à trois point, Sergii Gladyr s’est attiré les louanges de ses coéquipiers mais aussi de son entraîneur Pascal Donnadieu : « Nous ne faisons pas particulièrement un bon match et pas mieux qu’en décembre mais nous avons retrouvé notre leader offensif avec Sergii Gladyr. Il nous avait manqué… ». L’Ukrainien a d’abord pris feu dans le troisième quart temps et donné jusqu’à 7 points d’avance à la JSF avant de remettre ses coéquipiers dans le match en prolongation avec un panier à trois point décisif. D’une manière plus générale Pascal Donnadieu a apprécié de retrouver l’esprit combatif de son équipe durant ce match d’une grande intensité : « J’ai retrouvé l’équipe batailleuse que j’aime, même si tout n’a pas été parfait. Même en difficulté, on a su faire des efforts, à l’image de Mam Jaiteh qui a fait preuve de courage. » L’espoir français a en effet réalisé une bonne performance avec 10 points et 8 rebonds. Il a parfaitement joué le rôle de doublure du pivot habituel Johann Passave-Ducteil pénalisé par les fautes.
Décisif jusqu’au bout
L’entraineur italien a lui regretté le manque d’adresse de ses joueurs : « nous n’avons pas su concrétiser nos tirs ouverts et nous avons failli aux lancers-francs. » Cantù a enregistré un piètre 69% sur la ligne de lancers. Mais c’est surtout à 3 points, véritable atout habituel de l’équipe Lombarde que le bât blesse avec un médiocre 7 sur 33 derrière l’arc. Stefano Scripanti a cependant « cru… avoir gagné dans la première prolongation à +4 » c’était sans compter sur l’abnégation des Franciliens et leur solidité défensive. Mais aussi et surtout grâce au MVP du match, Gladyr. Le coach transalpin ne l’a pas oublié et a eu un mot pour le joueur de Nanterre en estimant qu’il avait « réalisé un grand match ».