Après avoir éliminé Tours (quadruple champion de France en titre) en demi-finale, le Paris Volley s’attaque à Sète en finale ce samedi à Coubertin (18h). Alors qu’il a échoué à ce stade les trois années précédentes, l’entraîneur parisien Dorian Rougeyron espère que la 4ème sera la bonne.
Quelle sera la clé de la finale ?
« Il nous faudra être très bon sur le service/réception. Durant la saison nous n’avons pas été assez réguliers sur ce secteur. En play-offs, l’équipe a fait preuve de plus de constance et rigueur. Nous devrons être aussi bons, voir meilleurs que contre Tours et Chaumont. Dans le même temps, il va falloir gérer le facteur émotionnel. La gestion du stress est déjà présente en championnat mais elle est encore plus pesante en play-offs.
Sète vous a battu deux fois cette saison, comme Chaumont et Tours finalement. Le rôle d’outsider vous colle plutôt bien à la peau. Qu’en pensez-vous ?
Oui c’est sûr que nous aimons bien ce rôle d’outsider. Mais le fait de battre ces équipes montre aussi que nous jouons beaucoup mieux. Personne ne nous attendait à ce niveau vu que nous avons fini seulement 6ème. Nous sommes l’équipe surprise de ces phases finales.
Voici donc la quatrième année consécutive que vous vous qualifiez pour cette finale. Cette fois ce ne sera pas Tours mais Sète. Ce détail change-t-il quelque chose pour vous ?
Oui Sète ou Tours ce n’est pas la même équipe. Sète est l’équipe qui joue le mieux au volley cette saison. Nous allons tout faire pour bien se préparer et surtout pour gagner. Les joueurs donneront le maximum pour ne pas avoir de regrets. Si nous sommes battus alors Sète aura juste été meilleur que nous. Mais nous ne voulons pas passer à côté de cet évènement.
La finale se déroulant à Coubertin, votre équipe jouera presque à domicile. Est-ce un avantage ?
Pour moi « être à domicile » c’est avoir des repères dans la salle. Or, vu que nous jouons jamais à Coubertin, les deux équipes sont logées à la même enseigne.
Sur le plan personnel, cela va être votre quatrième finale consécutive. Il est temps d’en gagner une non ?
(rires),C’est clair qu’après trois échecs je veux vraiment gagner ! Chaque match a une histoire différente. J’y crois !