Dans un Charpy plein à craquer, le Paris Volley a craqué sous les coups de buttoirs des Tourangeaux lors de la finale aller du championnat de France (1-3).
Malgré une belle résistance, le Paris Volley s’est incliné face à Tours, qui prend une option sur le sacre. Mais tout reste possible pour le match retour, tant le club parisien s’est montré au niveau du champion de France en titre. Dès les premiers échanges, le TVB dictait sa loi (1-5). La force de frappe du champion de France en titre sous l’impulsion de David Smith était telle, que le Paris Volley ne pouvait que constater les dégâts (10-16, 17-25). Si les visiteurs s’étaient montrés impériaux sur ce premier set, la réaction parisienne était tout aussi éclatante. Renouant avec leurs qualités de services, le Paris Volley revenait de plus belle, au gré de deux contres consécutifs d’Howatson (13-8). Profitant d’une baisse de régime de son adversaire, le club parisien poursuivait sur sa lancée pour obtenir aisément la seconde manche (25-16).
Tours a imposé son rythme
Au détour de nombreux échanges somptueux, les deux équipes se rendaient coup pour coup (11-11; 14-14). Avec un Konecny retrouvé et un savoir-faire indéniable au moment de porter l’estocade, le TVB prenait un avantage précieux (20-22 ; 21-25). La machine tourangelle en action, il était difficile pour les coéquipiers de Mikko Oivanen de lutter. Si sur quelques fulgurances, le Paris Volley espérait encore renverser la tendance (11-16), la domination de Tours se concrétisait par l’obtention du 4ème set (14-25). Bien que battu logiquement par le récent vainqueur de la Coupe de France, Paris peut encore renverser la tendance lors du match retour à la salle Robert-Grenon dimanche 5 mai à 16h.
La fiche
Paris – Tours : 1-3
Score des sets : 17-25, 25-16, 21-25, 14-25 ; Durée du match : 1h42 ; 1 700 spectateurs environ.
Paris Volley : Six de départ : Skrimov, Van Der Veen, Kreek, Oivanen, Lukianetz, Howatson, puis Reynet, Attié. Libéro : Steuerwald. Entr : D. Rougeyron.
Tours : Six de départ : D. Konecny, Smith, Pinheiro, Hardy-Dessources, Ragondet, Baranek, puis Dillies, Popp. Libéro : Exiga. Entr : Paes