Menacé de mettre fin à sa structure professionnelle, le club parisien neuvième au classement de la Ligue A Féminine continuera d’évoluer au plus haut niveau féminin. Explications.
Le Stade Français St Cloud va bel et bien rester sur le toit du monde professionnel, contrairement à ce que le club avait annoncé en mars dernier. Le plus petit budget de la compétition va se maintenir en Ligue A féminine. Le président du club Claude Orphelin l’annonce en exclusivité. De nouveaux investisseurs ainsi que donateurs privés permettent au club de perdurer en LAF : « C’était un réel problème, cela nous empêchait d’avoir de fortes ambitions au sein du club (…) pour aider l’équipe au mieux, tout le monde a décidé de modifier sa position au sein du club, beaucoup y ont consacré énormément de temps et il y a eu de nombreux donateurs (…) c’est une excellente nouvelle pour nous » Pas de chiffres annoncés, mais des investissements qui permettront à leur salle actuelle Marcadet de répondre aux normes du monde professionnel.
Des changements à prévoir
En parallèle Claude Orphelin a pu compter sur une aide complémentaire de la ville de paris, « C’était important d’avoir le soutient de la ville (…) à cinq ans des JO de Paris (2024), nous sommes la promotion du volley féminin dans la capitale, cette aide est significatif pour le développement la branche de ce sport », assure le dirigeant du club . Cette renaissance économique va permettre de consolider le club et d’amener de nouveaux dirigeants complémentaires pour renforcer, d’ici, deux mois l’équipe dirigeante. Le club et son président a déjà les yeux rivés vers l’avenir notamment au sein de l’effectif : « Nous sommes actuellement en discutions avec les joueuses, nous souhaitons conserver la majorité de l’équipe. Je peux d’ores et déjà assurer que la passeuse Mallory Caleyron Steux sera à nos cotés l’année prochaine » affirme Claude Orphelin.