Mal en point début janvier, le Stade Français Paris St-Cloud s’est remis dans le sens de la marche en alignant trois succès de rang. Avec seulement deux points d’avance sur Istres, premier relégable, les filles de Rayna Minkova (9e) sont encore loin d’être tirées d’affaire.
Comment expliquez-vous ce renouveau orchestré depuis la victoire contre Istres (3-0) le 19 janvier dernier ?
La roue a tourné en notre faveur. Même si on a enchaîné un grand nombre de défaites (huit consécutives) lors de la première partie de saison, on a toujours été la bagarre. Lors des trois derniers matchs, on a mieux maîtrisé les fins de set. Et puis les joueuses vont au bout d’elles-mêmes. Une force se dégage petit à petit et les individualités donnent davantage la plein-mesure de leur talent.
Vous faites allusion aux 32 points marqués par Sona Mikyskova contre Le Hainaut ?
Oui, c’est vrai que notre pointue nous fait du bien en ce moment. Elle était en difficulté lors de la phase aller et depuis le début de l’année, elle réalise de bonnes performances à l’image de l’équipe. Ce n’est pas une fin en soi, nous ne sommes pas encore arrivées. Jusqu’au bout le maintien sera difficile.
Avez-vous eu peur fin décembre de payer les mauvais résultats de votre équipe ?
Je me suis concentré uniquement sur l’équipe, avec l’intime conviction qu’on pouvait renverser la tendance. J’ai eu la confiance des dirigeants et j’espère à présent mener cette équipe au maintien, bien avant la dernière journée.
La défaite à Nantes lors du match aller avait brisé votre élan, l’équipe est-elle revancharde ?
L’objectif est de continuer sur notre lancée, Nantes n’est pas très loin au classement et j’espère que les joueuses feront preuve de la même envie que depuis la reprise.