Le PUC est à la peine financièrement. Le club parisien vu son principal partenaire se retirer en début d’année. Le Paris Université Club lance donc un appel à votre générosité.
Le PUC se retrouve dans l’obligation de se tourner vers le crowdfunding (financement participatif) pour boucler son budget. Deux semaines après le lancement de l’opération, le club a déjà récolté près de 18 000 euros. Loin des 40 000 euros espérés, le projet avance, comme le confie le Président du PUC, Jérôme Bousquet « Nous avons eu une grosse poussée les premiers jours. La machine s’est essoufflée ces derniers jours suite aux différents ponts du mois de mai. Nous préparons une nouvelle opération pour faire connaître le projet. » Plus de 180 personnes ont pour l’heure participé. Les donations vont de 25 à 1000 euros. Le PUC s’appuie sur une réelle image de marque. De grands noms du rugby, passés par le club, se sont associés à cette démarche : Vincent Moscato, Wesley Fofana ou encore les joueurs du Stade Français Antoine Burban, Jonathan Danty et Paul Gabrillagues. Le journaliste de Canal + Thomas Thouroude apparaît dans cette vidéo promotionnelle déjà vues prêt de 8 000 fois. « On voulait faire un appel aux dons beaucoup plus large que ce que l’on a l’habitude de faire ces dernières années. Suite au retrait du partenaire on s’est demandé comment avoir une communication autour de cela. Nous voulions toucher en dehors du club, en dehors du monde du sport. »
Bousquet : « Le club ne va pas disparaître demain »
L’objectif de cette levée de fond est de couvrir les frais déjà engagés par le club. Cela prend en compte les frais d’inscriptions aux différentes compétitions et la location des terrains. Tout l’argent accumulé au-dessus des 40 000 euros permettra de financer d’autres postes clés comme celui du matériel, du transport ou encore celui de la formation. Plus qu’une trentaine de jours pour venir en soutien au club et aider cette institution du rugby à atteindre son but. Mais le président insiste : « On a besoin d’aide mais le club n’est pas au bord du gouffre. Il ne va pas disparaître demain, on en n’est pas là. Nous avons besoin de la générosité des donateurs pour pallier à ce départ inattendu qui nous a mis dans une situation inconfortable économiquement. »