Le Racing 92 va vivre aujourd’hui sa première finale européenne. Le club altoséquanais affrontera au Parc OL=, l’équipe anglaise des Saracens. Qui succédera à Toulon, vainqueur de la dernière édition ? réponse à partir de 17h30.
Le Racing veut sa revanche
Entrainés par Laurent Labit et Laurent Travers, les Racingmen avait déjà rencontrés les Saracens en quart de finale de cette compétition la saison dernière. Le match s’était soldé sur un échec cuisant (11-12). Les Anglais avaient éliminés les Franciliens à la dernière minute grâce à une pénalité. Cette saison, après avoir réussi à vaincre Toulon en quart de finale (19-16) et Leicester en demi (19-16), le Racing retrouve son bourreau de la saison dernière, nettement plus taillé pour renverser son adversaire. Pour sa septième année en Top 14 depuis sa montée de Pro D2, le Racing guidé par le champion de monde néo-zélandais Dan Carter, compte bien entreprendre le plus grand moment de son histoire. Avec les retours du capitaine Dimitri Szarzewski, blessé depuis début avril, et Henri Chavancy, l’enfant du club, blessé depuis fin mars, Teddy Thomas et Yannick Nyanja sont eux forfaits pour ce match.
« On tombe sur une équipe qui marche sur l’eau actuellement »
Tels ont été les mots de l’entraineur racingmen Laurent Labit en conférence de presse. En effet, les Anglais ont terminé premier de la phase régulière de l’Aviva Premiership (première division anglaise) Lors du dernier match, comptant pour la 22e journée de la phase régulière, ils ont infligé une défaite cuisante à Worcester, sur le terrain de ce dernier (19-43). Invincible depuis cinq matchs, les Saracens, entrainés par le Gallois Mark McCall, veulent faire mieux que l’année dernière au niveau européen, où ils s’étaient arrêtés au stade des demi-finales éliminés par l’ASM Clermont (13-9). Laurent Travers poursuit : « C’est une équipe qui a pris de la maturité, de l’épaisseur et de la confiance. Si on cherche ses défaites sur ses 40 dernières rencontres, on n’en trouve pas beaucoup. Elle est invaincue en Coupe d’Europe. Elle a tout. Elle a de la puissance, de la vitesse et de la discipline. Elle prend très peu d’essais et en marque beaucoup. C’est une équipe qui est sûre de son jeu ». On a bien compris que les entraîneurs franciliens veulent à tout prix refuser l’étiquette de favori…