Butant inlassablement sur le bloc des Saracens, le Racing 92 n’a pas été en mesure de véritablement imposer son jeu, s’inclinant logiquement face aux Anglais au Parc OL (21-9).
Laurent Travers l’avait déclaré dans la presse avant la rencontre : « Nous ne sommes pas favoris ». Pour son collègue, l’autre entraineur racingmen Laurent Labit « Les Saracens ont fait preuve de beaucoup de maîtrise et ont su gérer le match ». Ils auront gardé du début à la fin l’avantage au score. Un match qui se résumera par un duel de buteurs que remportera Owen Farell qui aura offert la totalité des points à son équipe. A la mi-temps, le Racing est mené (6-12). L’objectif est alors d’aller occuper le terrain pour aller provoquer l’adversaire à la faute. Cependant, les Saracens ne relâcheront pas cette maitrise du jeu et s’appuieront sur une deuxième ligne redoutable avec George Kruis et Maro Ituje, l’homme du match. Les Saracens remportent la rencontre (21-9) et donc leur tout premier titre européen.
Des blessures qui changent la donne
À la 22e minute, Maxime Machenaud, demi de mêlée du Racing 92 sort pour un protocole commotion. Il ne reviendra pas sur le terrain. Puis, quelques minutes après le début de la deuxième période, Dan Carter, dont le genou est fragile depuis le quart de finale face à Toulon, sort également. L’équipe perd son meilleur joueur, son magicien, celui qui a transformé le jeu de l’équipe depuis son arrivée en début d’année. Un troisième blessé s’ajoute à la liste, à la 57e minute : Alexandre Dumoulin. À croire qu’une malédiction s’abat sur lui. Il est sorti sur blessure lors du quart face à Toulon et lors de la demi-finale face au Leicester.