Avec le titre de champion de France de Top 14, les Racingmen de Laurent Labit et Laurent Travers ont fini la saison en beauté. Une saison qui aurait pu être parfaite si les Ciel et Blanc avaient remporté la Coupe d’Europe face aux Saracens en mai dernier.
Ils n’auront jamais quitté les six premières places de toute la saison. À l’issue du match face à Montpellier (victoire 40-25) lors de la dernière journée de la phase régulière, les Racingmen se qualifient pour la phase finale du championnat et pour les barrages. Des barrages qu’ils gagneront face au Stade Toulousain. En demi-finale, le Racing 92 livre une très grande bataille face à l’ASM Clermont. Le club arrache la victoire au bout des prolongations (34-33) et se qualifie avec difficulté. Les joueurs disputent une affiche de rêve face au RC Toulon, dans un stade mythique le Camp Nou. En infériorité numérique, les Franciliens parviennent à dominer Toulon (29-21), soulevant le Bouclier de Brenus devant plus de 99 000 spectateurs.
Labit : « C’est une grosse fierté d’avoir écrit notre propre histoire »
Après la finale, Laurent Labit a déclaré : « Ce qu’ils ont fait est exceptionnel, immense, à la hauteur du stade dans lequel on a joué. En un mois, on a battu Montpellier, Toulouse, Clermont et Toulon, donc je pense que le titre veut dire quelque chose. C’est une grosse fierté d’avoir écrit notre propre histoire. » Cette finale était un remake de la finale Toulon-Racing en 1987. Cette fois-ci, les Toulonnais avaient gagné. L’équipe francilienne possédait cette année un effectif composé de stars expérimentées mais aussi de jeunes joueurs qui se sont montrés au niveau. « L’apport de joueurs expérimentés et au-dessus en termes de rugby nous a aidé à franchir ce cap. Dan (Carter), Chris (Masoe) et Joe (Rokocoko), ils ont aussi apporté beaucoup humainement. Les jeunes ont aussi donné un coup de fouet. On a prouvé que le Racing est un grand club français et on espère que c’est le début d’une ère avec beaucoup de titres. »