5ème de Pro2 et demi-finaliste des barrages la saison passée, Massy s’appuie sur un effectif peu chamboulé. Benjamin Braux, l’entraîneur, préfère penser « stabilité » que « montée » dans l’immédiat.
Où vous situez-vous dans votre préparation ?
On a fini le bloc physique. On est maintenant sur une phase plus axée sur le plan tactique. D’ici deux ou trois semaines, on aura plus d’informations sur notre potentiel technique. Maintenant, les joueurs travaillent bien. Nous n’avons pas beaucoup de moyens, nous sommes obligés de nous reposer sur nos jeunes, qui se battent pour avoir une place.
Qui sont vos nouvelles recrues ?
On a récupéré du beau monde. Déjà Armi Part, un pivot international estonien, qui va remplacer Grégory Carnier. Il y aussi Luc Stains, le demi-centre. Il est tout jeune, à peine 20 ans. C’est un vrai joueur de poche avec son mètre 72, qui va essayer de dynamiter et de mener le jeu. On a également réussi à obtenir la signature de Jesper Pedersen, qui va remplacer Abdoulaye Sarr au poste d’arrière droit. Nicolas Gauthier, le deuxième gardien, et Valentin Laplace ont intégré le groupe pro, pour essayer de renforcer l’équipe. On a cherché des étrangers, parce que sur le rapport qualité-prix, c’est bien plus intéressant qu’en France. En tout, sur nos 18 joueurs, 11 sont formés au club.
Avec cet effectif-là, quels sont vos objectifs ?
La Proligue (ex-Pro D2) a vraiment un niveau plus exigeant. On va prendre match après match, sans se fixer d’objectif même si on aimerait bien finir dans la première moitié de tableau. On va surtout essayer de former nos jeunes joueurs, de leur laisser la chance de s’exprimer. A coté, on s’appuiera sur notre ossature.