Suite à notre article du 26 mai dernier intitulé « Saint-Michel en voie de disparition », le club a tenu à prendre la parole. Ainsi, le club essonnien a souhaité faire un démenti.
La réponse
« Suite à l’article paru dans votre rubrique Hand le 26 mai 2021, nous demandons à faire usage de notre droit de réponse. Nous regrettons que l’auteur de l’article n’ait pas pris la peine de contacter les dirigeants du club afin d’avoir tous les éléments concernant l’avenir du secteur féminin à Saint Michel.
Le bureau directeur précise que la filière féminine a toujours été, dès la création du club en 1971, est et restera un atout et un objectif pour notre club. Preuve faite, en parallèle des conditions sanitaires complexes depuis 2 saisons, le bureau directeur à la suite de la cessation d’activité de son omnisports à créer sa nouvelle structure. Le club a œuvré pour garder ces niveaux de jeu et la volonté de continuité en posant clairement la mixité dans ces statuts.
Pour plus de précisions revenons sur l’histoire de la filière : elle évoluait sous le nom Val d’Orge jusqu’en 2019. A 3 jours de l’échéance du renouvellement de la convention, un bureau extraordinaire de Ste Geneviève Sports a mis un terme à cette convention sans préavis ni « dédommagement » des coûts financiers engendrés par le haut niveau amateur, quasi intégralement supportés par St Michel Sports.
St Michel Sports a tout mis en œuvre pour que la filière féminine puisse continuer à évoluer (achat de matériel et équipements, mise à disposition de plus de créneaux d’entrainements, voyage en train sur de long trajets, stage de préparation, salle de sport…). Si le club avait acquis sportivement l’accession en D2 à l’issue de la saison 2019-2020, la montée s’est avérée financièrement irréalisable, au vu des minima budgétaires exigés par le règlement de la division. Pour la saison 2020-2021, le club a souhaité réaffirmer son attachement au collectif, en lui attribuant une dotation personnelle de 20% supérieur à leur cotisation, et le club fera un effort de 10 000 € l’an prochain.
Alexandre Taillefer attribue au club la volonté de ne rien faire pour développer la section féminine : il s’agit là de son interprétation des choix et engagements des dirigeants. Cette interprétation lui appartient, elle ne décrit pour autant pas la réalité des faits.
Le club a toujours assumé financièrement ces engagements et est en capacité de le faire pour la saison prochaine. Nous respectons et prenons acte du choix d’Alexandre Taillefer de quitter le club. Soulignons que le départ des joueuses est de leurs propres initiatives et non la volonté du club.
Nous ne pouvons que constater une coïncidence d’annonce des départs, avec la notification du club de ne pas verser les primes de maintien en N1 (requête faite au lendemain de l’information de l’arrêt administratif du championnat avec gel des montées et descentes. La prime en question est assujettie au résultat sportif, sous couvert d’une saison sportive avec classement officiel au terme a minima de la 10ème journée).
Pour clore cette réponse nous souhaitons à tous et toutes le meilleur pour leur avenir sportif et personnel. Le club engagera dans ces niveaux de jeux ces collectifs séniors féminins pour la saison prochaine« .