Au terme d’un match de haute tenue, Issy-Paris a réussi à se défaire de Fleury Loiret sur un score qui pourrait permettre de voir venir lors du match retour (27-22).
Sur le terrain, le match était serré. Mais au tableau d’affichage, l’écart était plus large, puisqu’Issy-Paris s’impose au final de cinq buts (27-22). Pourtant, rien ne prédisait que la victoire semblerait si facile, surtout trois jours après la cruelle désillusion européenne. Au détour des dix premières minutes, les deux équipes se rendent coup pour coup. Finalement, les joueuses d’Issy parviennent à creuser l’écart. Après 22 minutes de jeu, elles mènent de quatre buts (10-6) grâce à une très bonne Stine Oftedal. Mais Fleury relève la tête et parvient à revenir dans le match. Juste avant la pause, le club du Loiret égalise, renvoyant les équipes aux vestiaires sur un score de parité (11-11).
Une option pour la finale
Le match reprend de la même manière qu’il avait commencé. Pendant une dizaine de minutes, Issy et Fleury font jeu égal. Mais l’équipe des Hauts-de-Seine parvient de nouveau à creuser l’écart, prenant trois longueurs d’avance (41′, 17-14). Grâce à une entrée décisive de Maryam Garba dans les buts et une Mariama Signaté excellente aux tirs, Issy prend sept buts d’avance (54′, 24-17). Mais à deux minutes de la fin, le club altoséquanais va quelque peu se relâcher, pour au final s’imposer de cinq buts (27-22). Trois jours après la finale de Coupe d’Europe, il semblerait que les joueuses d’Issy Paris ont retenu la leçon.
Arnaud Gandais : « Étant donné la physionomie du match, avoir cinq buts d’avance est bien payé. Quand on mène de sept buts à deux minutes de la fin, il y a de quoi être un peu déçu. Je suis très content de la réaction de mes joueuses après le match de dimanche. J’ai l’impression qu’elles ont enfin compris comment remporter des titres. Le match retour va être compliqué, il va falloir mettre beaucoup de coeur. »