Contre Fréjus Saint-Raphäel, le Paris FC n’a pas été en mesure de défendre son statut de leader (1-3). Malgré cette lourde défaite, les Franciliens abordent la dernière droite avec une avance confortable sur Strasbourg (4e, 9 points de retard) et une certaine sérénité.
« Si on perd cinq matchs et qu’on en gagne six derrières, je signe tout de suite », en conférence d’après match, Christophe Taine, l’entraîneur du Paris FC, n’a pas montré de signes d’inquiétude . Mais plutôt de l’agacement lorsqu’il lui est rappelé les résultats mitigés des dernières sorties avec trois défaites en six rencontres. Cette nouvelle déconvenue contre un prétendant à la montée vient surtout entacher la belle dynamique de l’équipe parisienne qui restait sur deux victoires d’affilées : « Je n’ai pas d’explications particulières, s’est défendu Christophe Taine. On défend un peu moins bien tous ensemble et on manque de réussite ». Sur le terrain « sablonneux » de Charléty, Fréjus Saint-Raphaël a réussi le coup parfait, sans discussion, en profitant des lacunes défensives des locaux, un des maux du PFC actuellement (ndlr : 5 buts en deux matchs).
Une marge confortable au classement
Les Varois, annoncés comme une équipe athlétique, n’ont pas trahi leur réputation. En premier mi-temps, les Parisiens se sont cassés les dents sur le bloc compact et les deux lignes très resserrées mises en place par l’entraîneur Michel Estevan. Richard Socrier ne trouvait pas le cadre sur une demi-volée au 20 m (35e). L’EFC, lui s’est offert l’ouverture du score juste avant la pause. Muntombo, servit en profondeur, ne s’est pas fait prier pour tromper Demarconnay (0-1, 43e) : « ce but en toute fin de mi-temps nous a fait très mal », concédait Taine. Après le retour des vestiaires, le PFC n’a pas été en mesure d’ébranler le système parfaitement huilé des Fréjusiens. Ces derniers ont doublé la mise par Houri, oublié au second poteau, après l’accélération de Muntombo ( 0-2, 55e). Les visiteurs étaient même un brin gourmand ce soir : sur un centre bien ajusté, Padovani reprenait de la tête et alourdissait un peu plus l’écart au tableau d’affichage (0-3, 67e). La réduction du score par Ech-Chergui n’y changeait rien (1-3, 78e). Les franciliens se sont montrés mal inspirés et devront très vite relever la tête à l’amorce d’une montée en ligue 2 qui leur tend les bras. Le PFC reste néanmoins solide leader de National avec un point d’avance sur Bourg-Péronnas et surtout 9 points de plus que Strasbourg le 4ème.