Créteil s’est incliné sur sa pelouse face à Dijon (0-2), lors de la 26e journée de Ligue 2. Trop de maladresses. Les premières minutes donnaient le ton du match. Dominateur, Dijon obligeait les Franciliens à défendre très bas. Résultat : penalty concédé dès la 5e minute de jeu. Diarassouba surpris par la vivacité de Bela, le déséquilibrait d’un coup d’épaule. Tavares se chargeait d’ouvrir le score, plaçant le ballon sur la droite du gardien. Piqués d’entrée, les Cristoliens devaient réagir. Malgré une bonne volonté, le manque de coordination, de concentration et le pressing dijonnais les empêchaient de produire du jeu. Evoluant en contre-attaque, Créteil se créait tout de même une occasion franche par Augusto. Bien décalé par Genest sur le côté droit de la surface de réparation, le milieu offensif envoyait le ballon dans les nuages, provoquant l’énervement de son entraîneur Thierry Froger. Conséquence, ce dernier le remplaçait par Essombe, cinq minutes plus tard.
En seconde période, les Cristoliens revenaient des vestiaires avec d’autres intentions mais manquaient de réalisme dans la surface adverse : Diallo puis Ndoye rataient d’abord l’égalisation. Puis quelques minutes plus tard (54e), Seikh, seul face au but, reprenait de la tête un coup franc, au dessus. Malgré les échecs, les Franciliens continuaient de pousser. Dabo prenait le couloir gauche, rentrait la surface, centrait en retrait mais Seikh, encore lui, ne parvenait pas à reprendre le ballon. Leur chance passée, les hommes de Froger perdaient le contrôle du ballon. Comme un symbole, Remy, lancé en profondeur, trompait Kerboriou d’un plat du pied, enterrant les derniers espoirs Cristoliens . L’expulsion du Dijonnais Marie n’y changera rien, Créteil s’incline 2-0 et occupe désormais, la 14e place de Ligue 2.
Thierry Froger : C’était le genre de match à handicap. Nous avons été vite menés au score sans pouvoir revenir par la suite. Nous n’avons pas eu de réussite ce soir. Le deuxième but ? C’est anecdotique. Il ne faut pas baisser les bras.