Bilan de la saison du Paris Saint-Germain, qui de très belle facture sur le plan national, un peu moins à l’échelle européenne.
Paris, roi de l’hexagone
Le Paris Saint-Germain a réalisé une saison dantesque sur le plan national. Champion de France à huit journées de la fin (record dans l’histoire de la Ligue 1), les hommes de Laurent Blanc n’ont laissé aucune chance à la concurrence. L’écart entre eux et Lyon (2e) est d’ailleurs un autre record : 31 points les séparent. Huit autres records ont d’ailleurs été battus : nombre de points (96), nombre de points pris à l’extérieur (44), nombre de victoire (30), nombre de victoire à l’extérieur (14), plus large succès à l’extérieur (0-9, contre Troyes), nombre de points à la trêve (51), nombre de buts encaissés (19), plus grande différence de buts (+83). Dans les coupes hexagonales, les Parisiens sont aussi allés au bout. Ils ont remporté la coupe de France aux dépens de Marseille et la coupe de la Ligue face à Lille.
Le parcours européen
En Champions League, le PSG n’a pas su passer l’obstacle des quarts de finale. Sortant deuxième de poule derrière le futur vainqueur le Real Madrid, le club de la capitale a ensuite éliminé Chelsea en huitième de finale. Zlatan Ibrahimovic et ses compères ont ensuite buté sur une équipe moyenne de Manchester City en quart de finale. Un échec cinglant et répétitif (3 années de suite qu’ils sont éliminés en quart) qui est encore bien présent dans toutes les têtes.
Le mercato
Cette élimination devrait d’ailleurs coûter sa place à Laurent Blanc. Unai Emery, ancien entraîneur de Séville, est pressenti pour le remplacer. Ibrahimovic parti, Sirigu et Maxwell sur le départ, le Paris Saint-Germain va devoir s’activer pour étoffer encore un peu plus son effectif. Si la signature de Lo Celso (Rosario Central) est presque actée, beaucoup de noms circulent dans les couloirs parisiens. Un temps évoqué, Cristiano Ronaldo et Neymar ne devraient pas (sauf miracle) arriver dans la capitale française. Les autres dossiers (Higuain, Lacazette, Reus, Coutinho) ne sont qu’aux stades des rumeurs.