Il aura fallu soixante-quinze minutes de jeu aux Parisiens pour débloquer le score car pendant plus d’une heure, l’Olympique Lyonnais aura fait bien plus que résister. Unaï Emery et Bruno Génésio avaient chacun choisi d’aligner quatre joueurs à vocation offensive opposant Neymar-Draxler-Mbappe-Cavani à Memphis-Fekir-Traoré-Mariano dans un 4-2-3-1. Ces quatuors pétris de talents ont le plus souvent été mangés par les défenses. Malgré un Presnel Kimpembe, impérial, d’un Adrien Rabiot, étincelant et d’Alphonse Aréola en forme après son bon match à Glasgow ; le Paris Saint-Germain n’a pas impressionné loin de là. Les tentatives de Memphis (8e), et Fekir (50e, 90e) ont servi de premiers avertissements avant que le jeune milieu rhodanien Tanguy Ndombele ne fasse trembler la barre du portier parisien d’une frappe puissante (68e). L’éclair de génie est survenu de l’entrant Giovanni Lo Celso. À peine deux minutes après avoir remplacé Draxler, le petit argentin s’est joué de Tete d’une feinte de corps avant de centrer au premier poteau. Sous la pression de Cavani, Marcelo dévie le ballon dans ses propres filets (1-0, 75e). Pourtant le PSG s’était montré imprécis pendant plus d’une heure à l’image d’un Neymar très nerveux mais également d’un Kurzawa encore une fois incapable d’adresser un bon centre et siffler lors de sa sortie à la 73e minute. Les Dieux du football ont même voulu donner un coup de pouce lorsque monsieur Buquet indique le point de pénalty pour une faute de Mendy sur Mbappe (79e). Cavani échoue face à Lopes. Huit minutes plus tard, Morel marque contre son camp après un arrêt du portier portugais devant Mbappe (2-0, 87e). Sans briller, le Paris Saint-Germain s’impose 2-0, conserve son invincibilité et reprend trois points d’avance sur l’AS Monaco.