Arrivé à Paris lors de l’été 2012, Grégory Van Der Wiel a connu une première saison difficile au sein du club parisien. Souvent remplaçant et peu convaincant sous les ordres de Carlo Ancelotti, l’international néerlandais a retrouvé ses sensations depuis l’arrivée de Laurent Blanc. Au point de reléguer sur le banc de touche Christophe Jallet.
La roue finit toujours par tourner. Grégory Van Der Wiel peut en témoigner. Critiqué pour son faible apport offensif, ainsi que pour ses prestations défensives calamiteuses sous le maillot du PSG, l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam n’était que l’ombre du latéral droit qui a tant brillé lors du mondial 2010 avec la sélection batave. Barré l’an dernier par un Christophe Jallet en pleine bourre- au point de connaître ses premières sélections en bleu- la partie était loin d’être gagnée d’avance. Problème d’adaptation ? Manque de confiance ? Malgré tout, le natif d’Amsterdam a eu le mérite de ne jamais abandonner. En dépit des critiques et reproches marqués à son égard, Van Der Wiel a accepté sa situation sans broncher, en travaillant assidument aux entraînements. Une patience et un travail acharné qui portent aujourd’hui ses fruits.
Objectif mondial 2014
Un retournement de situation complètement inattendu, dans la mesure où personne ne voyait le néerlandais prendre la place d’un Jallet indispensable, il y a encore six mois. Les raisons d’une telle renaissance ? Tout d’abord, l’arrivée de Laurent Blanc cet été sur le banc parisien a complètement rebattue les cartes. Van Der Wiel en a profité pour saisir sa chance. Régulièrement titularisé dès les premiers matchs, enchaîner lui a permis de prendre confiance, notamment en Ligue des Champions avec de grosses performances contre Benfica, l’Olympiakos et Anderlecht. Cette montée en puissance s’explique également par la baisse de régime de Christophe Jallet, moins en vue et moins clinquant depuis la fin de saison dernière. Enfin, Van Der Wiel semble s’être enfin acclimaté à sa vie parisienne (langue, culture…). A maintenant six mois de la Coupe du Monde au Brésil, le latéral commence à se rappeler aux bons souvenirs de ceux qui l’avaient encensé en 2010. Et nul doute que la motivation de jouer un mondial compte dans ses prestations de bonne facture. Pourvu que ça dure: pour lui, pour le PSG et surtout pour l’équipe des Pays-Bas qui aura besoin de l’un de ses hommes forts au Brésil.