Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, prévoit de grands changements dans le club de la capitale. Décryptage.
« On n’a pas atteint notre objectif européen donc c’est une mauvaise saison ». Voilà qui a le don d’être clair. Précisant que cet échec est « le pire moment » de l’ère QSI, Al-Khelaïfi a exprimé sa déception dans un long entretien accordé à un de nos confrères de la presse écrite. Le président parisien a confié que « deux heures avant le match retour contre Manchester City, je savais qu’on allait perdre ». Surprenant mais assez révélateur vu la prestation de ses joueurs à l’Etihad Stadium. Pour ne plus avoir à revivre un tel moment, le qatari promet « de gros changements » au sein du club.
Laurent Blanc premier visé, arrivée d’un directeur sportif ?
Au premier rang de la défaite avec son système inédit en 3-5-2, Laurent Blanc pourrait être indirectement visé par son président. Après l’élimination, les deux hommes se sont parlés et Al-Khelaïfi affirme que le coach « a pris ses responsabilités ». Son coup de poker a échoué et c’est là le premier constat d’impuissance de Blanc : « Il est temps que cela change », dit le patron de l’écurie parisienne sans pour autant citer l’entraîneur. Avec Manuel Pellegrini libre de tout contrat et Diego Simeone qui a émis des doutes sur son avenir à l’Atlético de Madrid, le débat autour du futur de Blanc est totalement relancé. D’un autre côté, la question du directeur sportif est de nouveau d’actualité. Si un retour de Leonardo a été pour le moment écarté, Al-Khelaïfi « réfléchit à la façon d’organiser le club ». Olivier Létang n’est semble-t-il pas concerné par ce changement.
Le recrutement au cœur de l’été
La nouvelle sortie remarquée de Serge Aurier n’a pas déclenché un ras-le-bol des dirigeants parisiens. Al-Khelaïfi a confirmé qu’ « il ne quittera pas le club cet été ». Bonne ou mauvaise nouvelle, tout dépendra si le joueur retrouvera son niveau de jeu de première partie de saison 2015-2016. Edinson Cavani ne partira pas non plus. Dans l’ombre de Zlatan pendant deux ans, Cavani (souvent critiqué) est « l’un des meilleurs attaquants du monde » selon son président. Il continue en disant que les futures recrues ne seront plus forcément des stars médiatiques mais plutôt des joueurs « prêts à mourir pour le club et ce maillot ».