Vainqueur sur la pelouse d’Arras ce week-end (1-2), Saint-Ouen l’Aumône n’en finit plus de surprendre. Ce succès permet à l’équipe dirigée par Jean-Marc Sabattini de se hisser sur le podium (3e). Cependant, l’entraîneur francilien veut rester prudent et pense qu’il est encore trop tôt pour viser la montée.
Un point, c’est ce qui sépare Saint-Ouen-l’Aumône et Oissel du leader Bastia B. Il faut dire que le premier nommé réalise une saison remarquable, alors qu’on ne les attendait pas forcément à ce niveau. Seulement défaits trois fois au cours des matchs aller, les Franciliens sont encore invaincus en 2014, avec trois succès et deux nuls à la clé. Audacieux et disciplinés, tout semble sourire à cette équipe, dont l’entraîneur Jean-Marc Sabbatini explique sa réussite ainsi : « Le groupe se connaît et joue ensemble depuis un moment, mais surtout il vit bien. Il suffit d’un peu de qualité, d’un bon état d’esprit, et on arrive à obtenir des résultats positifs ». Mais quant à une éventuelle montée en CFA, le coach francilien se montre catégorique : »La première place n’est pas accessible pour nous. Arras compte quatre matchs en moins que nous, et je les vois prendre au moins dix points. Selon moi ce classement leur est destiné mais notre succès contre eux peut nous permettre de regarder devant, et envisager le podium en fin de saison ».
« On est pas assez armés »
Selon Sabattini, il manque encore un point essentiel à son équipe pour viser l’étage supérieur : »Le vécu. On est pas les seuls à rêver secrètement, d’autres clubs ont cette ambition, et jouent en CFA2 depuis plus longtemps que nous. Et puis, on a également quelques regrets par rapport à la phase aller où on a parfois laissé échapper des points bêtement ». Toutefois, celui-ci pense que cet objectif peut se réaliser sur le moyen terme : »La montée pourrait devenir un objectif dans les saisons à venir. Après il faut voir les infrastructures, le budget et l’effectif du club. Aujourd’hui on est pas assez armés pour clamer haut et fort qu’on vise la montée. On en a pas encore les moyens ».