Battu ce week-end sur son terrain par La Tronche Meylan (64-68), Aubervilliers (9ème) va vivre une fin de championnat sous forte pression. Il reste désormais deux matchs aux Franciliennes pour sauver leur peau en N1 Féminine.
Survivre ou mourir: voilà le résumé de l’enjeu qui plane autour des deux dernières rencontres d’Aubervilliers qui seront à domicile. La première partie de la mission aura lieu face à Culoz (8ème) le 22 mars prochain. Victoire obligatoire pour Anissa Houssain et ses coéquipières face à leur adversaire le plus proche au classement. D’autant plus qu’il faudra confirmer derrière devant Chenove, deuxième au classement le 5 avril. Pas une mince affaire…Les regards seront également tournés vers son rival N°1 Sannois St-Gratien a qui il lui reste également trois matchs pour sauver sa peau (Centre Fédéral (B), Colomiers et Villeurbanne). St-Etienne ayant déclaré forfait, le Centre Fédéral (N) ne pouvant être relégué, la seconde place de relégable se jouera entre les deux formations franciliennes.
« On est passés à deux doigts »
Mais pour Aubervilliers, il va falloir mettre l’intensité et l’énergie nécessaire sur l’intégralité des deux rencontres restantes pour espérer s’en sortir. C’est ce que José Rosa estimait à la fin du match samedi dernier : »On encaisse quarante-trois points en première mi-temps, et vingt cinq seulement en deuxième. C’est là ma grosse frustration parce qu’on a pas été intense dans le premier acte, on ne s’est pas donné du tout. On a augmenté notre niveau de jeu en seconde période, et sans être parfaite mes joueuses ont réussies à faire un +18. On est passés à deux doigts, maintenant à nous de tirer les enseignements nécessaires pour essayer de gagner les deux derniers matchs ». Charge aux franciliennes désormais d’appliquer le discours de leur entraîneur, auquel cas, la descente en N2 sera l’épilogue malheureux de leur saison.