A l’instar de son non-match samedi contre Villeurbanne (32-70), Aubervilliers éprouve beaucoup de difficultés cette saison. Tentative d’explications avec les intéressés.
Si Aubervilliers tentait bien de s’accrocher lors de la première période (20-36, 20e), la seconde fût un cavalier seul des Villeurbannaises, qui profitaient d’une défense aux abonnés absentes pour remporter haut la main ce duel. Si perdre contre le leader n’a rien de déshonorant puisque les deux formations ne jouent pas dans le même cour, c’était davantage l’impression laissée par les joueuses de Seine-St-Denis qui laissaient perplexes : « On est déçues d’avoir perdu le match, surtout qu’on a pas donné le meilleur de nous même. Elles sont premières au classement, on avait réussi à les battre chez elles, mais aujourd’hui elles étaient plus armées sur le terrain. On a pas couru, on a pas développé le jeu qu’on avait produit à l’aller. La fatigue se ressent mais on a aussi manqué d’envie » assénait Anissa Hossain.
L’opération maintien a du plomb dans l’aile
Limité par les rotations, l’entraîneur francilien José Rosa n’avait aucun moyen pour stopper l’hémorragie : « On a rencontré le leader. En ce moment on a quatre blessés, on a eu beaucoup de mal, elles nous imposé leur rythme dès le départ. Je n’ai pas beaucoup de monde pour faire tourner, on a fait notre possible mais on a été dominés dans tous les compartiments du jeu ». Aubervilliers fait la mauvaise opération du week-end, puisqu’avec la victoire de Sannois St-Gratien à Culoz, la formation de Seine-St-Denis perd du terrain sur son rival N°1 pour éviter la 10ème place au classement, synonyme de relégation.