Dans un championnat très disputé, Le Plessis-Robinson (3e) et Asnières (6e) réalisent des prouesses, mais chacun pour des raisons différentes.
Plessis-Robinson : Une concurrence à tous les postes
Contrairement aux deux dernières saisons, l’entraîneur du PRVB Jonathan Santer peut s’appuyer sur 11 à 12 joueurs à l’entraînement et ainsi mettre en place une concurrence à tous les niveaux : «On a mis plus de moyens pour le recrutement et dès qu’on a récupéré des joueurs de première catégorie, c’est toute l’équipe qui a été tirée vers le haut ». Malgré la blessure depuis deux mois de Clément Bleuze, leur leader, les Robinsonnais continuent à semer la vie dure à tous ses adversaires, prétendants à l’accession compris : « Dès le début de saison, on avait l’envie concrètement de jouer les play-offs. Le championnat est si serré qu’il faut rester prudent et se dire que l’équilibre est fragile ». La réception du leader St-Nazaire samedi est une nouvelle occasion aux partenaires d’Adrien Prével de se distinguer et de franchir un nouveau cap : « Après les avoir battu à l’aller, ce serait incroyable de battre cette équipe deux fois dans la saison » nuance Jonathan Sante
Asnières : La solidarité, vecteur de réussite
En alignant un 6ème succès consécutif face à St-Brieuc (3-2), les Asniérois ont égalé le record de la saison de St-Nazaire et de Lyon mais ont surtout démontré qu’il faudra compter sur eux jusqu’à la fin de saison. Une série impressionnante compte-tenue du peu de cartouches que Cyrille Boulongne-Evtouchenko possède dans un effectif décimé par les blessures : « C’est loin d’être évident de s’entraîner à cinq. J’ai l’impression parfois de faire des entraînements de régionale 1, tellement au jour le jour c’est compliqué d’avoir aussi peu de joueurs disponibles. On a actuellement zéro solution de rechange » assure l’entraîneur asniérois. Malgré cet environnement difficile, Asnières ne cesse d’enfiler les victoires : « Ces joueurs galèrent tellement la semaine que finalement leur moment de plaisir c’est le week-end. Contrairement au début de saison, l’équipe est nettement plus stable et joue moins pas à coup ». Toujours aussi prudent Cyrille Boulongne-Evtouchenko redoute le déplacement à Calais ce samedi : « Il me fait peur ce déplacement, l’équipe est fragile et on peut à tout moment passer au travers, car on a très peu de marge ». Comme toutes les équipes de Ligue B finalement…