Le Racing 92s’est incliné samedi après-midi contre Castres à Lyon (14-19) et n’ira pas au Stade de France samedi prochain.
Il n’y aura pas de deuxième finale en trois ans pour le Racing, après celle de 2016 disputée et remportée contre Toulon à Barcelone. C’est une deuxième désillusion en quinze jours pour le club francilien, après la défaite en finale de Champions Cup contre le Leinster. Sur la pelouse du Groupama Stadium, tout commençait très mal pour les Racingmen, qui concédaient un essai de Vaipulu puis la transformation d’Urdapilleta, puis une pénalité de ce dernier (0-10, 11e). Dès lors, le Racing se révoltait et parvenait à mener au score grâce à deux essais d’Imhoff et Dupichot (14-10, 25e). Par la suite, les Franciliens se montraient agressifs, à l’image de Tameifuma, exclu temporairement. Une aubaine pour Castres qui passait deux pénalités par Urdapilleta (14-16, 38e).
Trop d’indiscipline
Au retour des vestiaires, un essai d’Iribaren était refusé par le corps arbitral suite à un en-avant de passe. Quelques minutes plus tard, Urdapilleta réussissait sa troisième pénalité du match, portant le score à 19-14. Le Racing essayait tant bien que mal de revenir mais n’arrivait même pas à profiter d’une supériorité numérique provisoire suite à un carton jaune reçu par Dumora. Trop d’indiscipline aura finalement eu raison des joueurs de Laurent Labit. Castres rejoint Montpellier en finale, la première depuis 2014 pour eux.