Visé par une sanction administrative en février dernier, Bobigny a été condamné à une rétrogradation en Fédérale 3. A l’orée de cette saison à l’étage en-dessous, le nouvel entraîneur balbynien Jérémy Barrou revient pour SportsCo IDF sur la façon dont le club a géré cette intersaison.
Suite à cette sanction apparue en février dernier, le club était donc préparé à jouer en Fédérale 3 lors de la saison qui arrive. Aujourd’hui, nous arrivons au terme de cette période estivale, quel bilan en tirez vous ?
Evidemment, il y a eu beaucoup de changements au sein du club, de l’organigramme en passant par le staff. Malgré le fait que nous nous y soyons pris quelque peu tardivement, nous avons, à partir du mois de juin, pu mettre pas mal de choses en place, tant au niveau du groupe existant que des recrutements.
Un recrutement, justement, qui a semblé plutôt conséquent, surtout sur le plan des départs. Comment avez-vous gérer cette situation ?
Etant moi même un ancien joueur, je comprend cette envie aux joueurs de rester à un haut niveau, en rejoignant notamment de beaux projets. Donc bien évidemment, nous avons une certaine forme de compréhension vis à vis de ça. Parallèlement, nous avons essayé de retenir les joueurs pour qui les paris semblaient plutôt risqués. Quant à nos objectifs, à court terme, évidemment, une remontée d’ici 2-3 ans serait l’idéal. Maintenant, j’ai quelques réserves vis-à-vis de cette idée là, rapport à la jeunesse de notre effectif. Je préfère viser une qualification, et ensuite, nous le savons et vous le savez, tout est possible.
Parmi les clubs visés par ces sanctions administratives dont vous faites l’objet, Saint-Denis ou Clamart sont dans une situation similaire à la votre. En tant qu’ancien joueur et maintenant entraîneur, quel regard portez vous sur cette phase difficile du rugby francilien ?
Je pense que les catégories fédérales dont désormais très fortes et très pros. De beau projets comme Suresnes ou même Orsay, qui prennent leur temps pour construire quelque chose de fiable, sont de beaux exemples. C’est certainement, de mon point de vue, ce qui a manqué à beaucoup de clubs.