Dans un championnat illisible, les clubs de Fédérale 2 expriment le ras-le-bol d’un calendrier sans aucune visibilité.
Avec sans cesse des coupures entre bloc de match, il est compliqué aux clubs de trouver du rythme. Pour preuve, après trois premières journées consécutives sur trois week-ends, la 4ème journée a eu lieu quatre semaines après. Autre exemple : Aucune journée entre le 13 décembre 2016 et le 17 janvier 2016, mais surtout après la dernière journée de championnat dimanche, les clubs doivent patienter trois semaines avant la dernière journée le 24 avril prochain. Une exaspération pour les entraîneurs : « C’est un championnat qui a ni queue ni tête, il y a trop d’arrêts au cours de la saison, ce n’est pas sérieux aussi bien pour les joueurs, les spectateurs » souligne l’entraîneur du Stade Domontois Stéphane Lastaiîs, qui a perdu trois joueurs sur blessure le week-end dernier.
« Nous ne sommes pas au bout de nos surprises »
L’intéressé poursuit : « Tous les entraîneurs que j’ai croisé cette saison sont tous d’accords, on va droit dans le mur, il est temps de prendre des décisions ». Autre fait majeur les dépôts de bilan au nombre de deux en cours de saison (NDLR : Lille et Chalon en Fédérale 1) qui faussent les championnats : « Tout devient compliqué, et le pire c’est que nous ne sommes pas au bout de nos surprises…». La crise de la fédérale en rugby bat son plein.