Après seize journées de championnat, Tremblay (12e), Ivry (13e) et Dijon (14e) constituent le trio de bas de classement. Alors qu’il ne reste plus que dix rencontres à disputer, ces trois formations vont devoir s’accrocher jusqu’au bout pour se maintenir. Car une seule restera dans l’élite à l’issue de la saison…
Si Tremblay possède un très léger avantage sur ses deux concurrents (deux points supplémentaires), les Franciliens possèdent cependant la moins bonne différence de buts de la classe: -52. A l’inverse, Ivry possède la moins mauvaise du club des trois: -31. Dijon en est à -49. Mais outre les chiffres, c’est le calendrier qui risque bien de faire la différence. Aujourd’hui (20h30), Tremblay rendra visite à Nîmes, une équipe pas si éloignée au classement (9e). En revanche, Ivry va déjà jouer un match très important dans sa mission. Pascal Leandri et ses troupes iront défier Sélestat (11e) demain, et auront l’occasion de revenir à trois points de ces derniers en cas de succès. Pour cela, ils devront afficher le même état d’esprit que face à Cesson-Rennes (28-28). Quant à Dijon, la partie s’annonce périlleuse puisqu’il faudra se défaire de Nantes (5e).
Un calendrier pas facile
Mais outre ces trois confrontations à venir, l’ensemble du calendrier d’ici le 22 mai s’annonce tendu pour les Franciliens et les Bourguignons. En effet, ceux-ci vont devoir se frotter à plusieurs équipes de première de haut de tableau. Notamment Dijon qui recevra le leader Dunkerque dans un peu plus de deux semaines… Cependant, deux confrontations directes vont valoir très très cher. Tout d’abord celle de Dijon à Ivry dans un mois, le 27 mars. Puis le 9 avril: cette fois Novica Rudovic et ses partenaires accueilleront Tremblay. D’ici là les choses auront peut-être évoluées, et les trois concernés seront peut-être remontés au classement… ou pas. Leur destin leur appartient encore mais le temps presse.