À travers une lettre ouverte, l’US Ivry appelle les instances du handball à réfléchir aux jeunes qui quittent leur club formateur avant de signer professionnel. Le club francilien met en avant le cas Elohim Prandi, avec qui le conflit s’éternise.
19 ans et déjà tout d’un grand. Elohim Prandi représente un des plus grands espoirs du handball français. Seulement lors de l’été dernier, l’arrière gauche, encore en formation à l’US Ivry file à l’USAM Nîmes pour signer son premier contrat professionnel. Dans sa lettre ouverte, le président de l’US Ivry, François Lequeux, dénonce l’attitude de Prandi qui « n’a pas honoré ses engagements contractuels » mais également l’attitude et « le débauchage par L’USAM Nîmes mettant fin au « gentlemen’s agreement » ». L’US Ivry annonce qu’elle a démontré que les frais de formation engagés pour ce jeune « dépassaient largement le forfait annuel imposé par la Fédération ». La Fédération s’était positionnée en faveur du joueur et de l’USAM Nîmes, entrainant un recours au CNOSF de l’US Ivry. L’audience est fixée au mercredi 6 septembre 2017 au siège du CNOSF.