Depuis le déplacement des migrants de la porte de la Chapelle début juillet, ces derniers ont été relogés dans plusieurs gymnases de la région parisienne sous un arrêté préfectoral. Le gymnase de Vignoles est l’un d’entre eux mais Vignoles est également le terrain à domicile du Paris Sport Club. Le championnat débute ce dimanche et le PSC est supposé recevoir Issy : « Je ne sais pas comment je vais faire », déplorait Isabelle Penafiel, coach de la NM3. La rencontre pourrait alors se dérouler au gymnase Jules Ladoumègue comme en coupe de France mais cela serait une fausse bonne idée. L’état du terrain est catastrophique à tel point que la coach du Paris Sport Club avait dû balayer une couche importante de sable avant le début de la rencontre contre Le Chesnay en coupe de France dimanche dernier (28-31) pendant que les joueurs fixaient eux-mêmes les buts.
« Ça va nous plomber le début de saison »
En outre la première journée de championnat, les joueurs ne peuvent pas s’entraîner comme ils en ont l’habitude : « Toutes nos équipes sont censées s’entraîner à Vignoles (Paris XXème arrondissement) mais actuellement on est obligé de bricoler à droite à gauche. On est contraint d’annuler des entraînements de l’équipe réserve. Le terrain sur lequel on s’entraîne est tout petit, sans tribune et surtout il glisse. Ça va nous plomber le début de saison » regrette Isabelle Penafiel. La Fédération ne peut rien faire tout comme l’adjoint au Sport, avec qui la coach est en contact, vu que c’est une décision du préfet. Le Paris Sport Club se voit donc mal embarqué dans ce nouvel exercice : « Dans l’idée nous voudrions jouer la montée au regard de notre saison dernière où nous étions en tête jusqu’en janvier avant que six joueurs cadres se blessent. Aujourd’hui nous avons un effectif avec une moyenne d’âge de 22 ans. Sur le terrain, je pense que cela devrait aller mais le problème reste cette histoire de gymnase. Je suis très inquiète pour la suite de la saison, je crains que la situation n’ait pas évolué d’ici deux mois ».