Avec un budget de 200 000 euros, Asnières est l’un des plus petits de la nationale 1. La livraison d’un complexe sportif à l’horizon 2014 pourrait faire évoluer les choses.
Promu cette saison en N1, Asnières n’a pas les moyens de rivaliser avec les mastodontes tels que Saintes ou Bordeaux, mais fait avec les moyens du bord et avec une certaine réussite : «Les joueurs ont faim de victoire. On arrive avec notre réseau à séduire quelques joueurs d’un niveau très intéressant» assure l’entraîneur Christophe Giry. Quand il parle de réseau, il entend bien qu’Asnières Handball Club est aujourd’hui le club qui a succédé au célèbre Paris Asnières, où des joueurs tels que Jackson Richardson, Patrick Cazal ont joué sur le parquet de la salle Georges Carpentier à la fin des années 80.
Toussait : « On est à notre place »
Aujourd’hui vétuste c’est encore avec cet outil que les Asniérois évoluent à domicile : « Il est certes très vieux, mais il peut nous avantager, car les équipes adverses n’ont pas l’habitude de jouer sur ces dimensions petites par rapport aux autres salles» assure Christophe Giry. Si l’opération maintien est dans toutes les têtes, le club des Hauts-de-Seine est impatient d’envahir le nouveau complexe sportif, où la livraison est prévue pour début 2014 : « Il est clair que cela pourrait être un tremplin, mais on ne se fait guère d’illusions. On ne peut pas trop penser à viser plus haut, on est à notre place » conclut le président du club Richard Toussaint.