Battu logiquement par Nîmes hier (32-38), Tremblay (8e) commence mal l’année 2015 après son élimination en coupe de France. L’entraîneur tremblaysien David Christmann est sorti de ses gonds. Extraits
Pour en revenir au match de Nîmes, votre équipe s’est montrée trop limitée dans tous les compartiments du jeu pour s’imposer ?
Quand on prend 38 buts, c’est trop pour gagner un match. On défend bien pendant un quart d’heure et puis après c’est un enchaînement d’approximations. On attend les 7-8 dernières minutes pour prendre des risques. Nous sommes trop dans la rédaction. C’est difficile à accepter. Cette équipe est capable d’être brillante qu’avec ces leaders.
Vous semblez en colère contre certaines prestations de vos joueurs ?
La donne est claire. Nous ne sommes pas maintenus, dans ce sens, les sept joueurs qui sont en fin de contrat à l’issue de la saison (Bosquet, Malina, Boughanmi, Chouiref, Bingo, Drouhin, Sall) sont le plus en danger. Certains joueurs hier ont été inexistants.
L’élimination de Besançon a bel et bien laissée des traces ?
Nous sommes dans la lignée de ce qu’on a fait à Besançon (défaite 29-27), mais tu ne peux pas accepter de perdre de cette façon à domicile. Je suis obligé de bricoler sans cesse. C’est dommageable pour le club car on espérait un autre résultat et une autre manière.
Justement ce mois de février est un contraste saisissant par rapport à vos résultats de décembre ?
Nous avons eu un mois de décembre extraordinaire, il n’y a pas de raison qu’on ne retrouve pas ce niveau là. Mais il faut être plus professionnel dans l’approche du match, à l’entraînement. Les joueurs ne sont pas dans le respect dans consignes. Je suis écœuré…