Actuellement en pleine préparation, le nouvel entraîneur de l’Issy Paris Hand, Pablo Morel fait le point sur son nouveau rôle et ses ambitions.
Content de prendre vos fonctions ?
Oui, bien sûr ça fait du bien. Avant j’étais à l’entraînement tous les jours, maintenant je suis seul sur le banc. Ce n’est pas le même métier, gérer et manager le groupe c’est très différent. On verra bien comment ça se passe.
Vos réactions après ce premier match de préparation, perdu contre la Corée du Sud (24-34) ?
On est en plein dans la préparation, on prend du temps pour la cohésion de groupe. C’est un groupe tout nouveau, assez réduit et assez jeune. Dans un premier temps, on va les préparer au mieux physiquement. Il faut dire qu’il n’y a pratiquement pas d’automatismes, je ne m’attendais pas à mieux sachant que l’équipe de Corée du Sud est l’une des meilleures nations au monde. L’écart est normal, on a péché en deuxième mi-temps sur les duels et on a eu du mal à tenir notre agressivité en défense. Voilà notamment nos pistes de travail.
Globalement, que pensez-vous du groupe ?
Il y a encore trop d’imperfections, il n’y a pas assez d’affinités et d’articulations corrects mais je pense qu’on va beaucoup avancer car elles ont le mérite de vouloir travailler.
Que pensez-vous apporter à cette équipe ?
Ah ça, c’est une question compliquée (rires) ! Je pense apporter du changement, ça faisait 10 ans qu’Arnaud Gandais (NDLR : devenu directeur général du club) était entraîneur de l’équipe, des habitudes se sont forcément créées. Même si, j’étais présent depuis deux-trois ans, ce n’était pas moi qui portait constamment le discours, donc il y a un peu de changement à ce niveau et dans la manière de communiquer. Après, dans la philosophie de jeu et dans les habitudes de travail, il n’y a pas de grands changements.
Quelles sont vos perspectives et vos ambitions au sein de ce club, du moins pour cette année ?
Cette année, il faut miser sur la préparation. Le groupe est jeune, à mon avis pétri de qualité, certaines joueuses ont également de l’expérience internationales. La priorité est de construire de bonnes fondations pour faire un groupe très compétitif sur un cycle de deux, trois ans. Cette saison, on pose les fondations mais les play-offs restent un objectif à atteindre.