Comme à chaque saison, le plus petit budget de D2F ne cesse de jouer les outsiders. Après 10 journées, le club séquano-dionysien est 5ème avec 21 points
Derrière les quatre formations qui luttent pour la montée – Besançon, Brest, Cannes et Chambray – on retrouve le trublion Noisy-le-Grand. Avec un effectif stable, des joueuses qui se connaissent parfaitement bien, un environnement sain du fait d’un manque évident de médiatisation, le club du 93 fait son petit bonhomme de chemin. Malgré un passage à vide entre septembre et octobre ponctué de cinq matchs sans victoire, les Franciliennes ont repris en novembre leur rythme de croisière, ponctuant l’année avec trois succès de rang : « On est aujourd’hui là on on voulait être, à savoir proche du Top 5 et relativement loin des trois dernières places. Si le maintien est notre unique objectif, c’est parce que le championnat n’a jamais été aussi dense et que notre février-mars est trop compliqué. Donc prudence » soulignait l’adjoint Safwann Khoudar. Loin d’être le club le mieux doté financièrement de la région francilienne, Noisy-le-Grand est devant St-Maur et Cergy-Pontoise.