Vainqueur d’un tout petit but au match aller face à Rostov-Don (23-22), Issy Paris Hand devra sortir le grand jeu cette après-midi en Russie (17h) pour atteindre la finale de la compétition.
Avec sa victoire d’une longueur vendredi dernier, un match nul ou une défaite d’un but avec plus de 22 buts marqués pourraient suffire à la qualification des Isséennes, mais jouer en Russie face à une formation transcendée par son public est une donnée à prendre en compte : « ça s’annonce très compliqué, car avec seulement un but d’avance, il va falloir sortir le grand jeu. Avec quatre ou cinq buts d’avance, on aurait eu des chances, mais là, nos chances sont réduites » avouait l’entraîneur isséen Arnaud Gandais à l’issue du match aller. Avec une semaine sans rencontre – fait assez rare pour être souligné – qui a permis aux Franciliennes de recharger les batteries, elles espèrent profiter de la nervosité des locaux, dont l’attente du public est très grande pour atteindre une finale historique, mais pas seulement : « Nous avons pas encore dévoilé tous nos atouts, j’en garde quelques uns pour le match retour, notamment dans le secteur défensif » martelait l’entraîneur Arnaud Gandais. Loin d’être tonitruante à domicile lors des matchs précèdents malgré des victoires systématiques (26-24 en 1/32èmes, 29-28 en 16èmes et 22-18 en quarts), Rostov aborde ce match retour avec l’étiquette de favoris. Mais Issy Paris Hand n’est jamais aussi fort quand on ne l’attend pas…