Rejoint au score par Monaco le week-end dernier alors qu’il dominait largement, le Paris Saint Germain a parfois tendance à se relâcher cette saison. Les parisiens sont-ils suffisants ? Où ont-ils tout simplement du mal à suivre à 100% leur rythme infernal ? Un peu des deux. Explications.
Lors du match en Principauté, le but contre son camp de Thiago Silva vient d’une montée du latéral monégasque Fabinho, pas du tout suivi par Jérémy Ménez sur le coup… Certains joueurs de la capitale comme ce dernier, où encore Javier Pastore, ce sont souvent vu reprocher leur manque d’investissement, notamment dans les tâches défensives. Mais c’est toute l’équipe qui est parfois concernée. Le 5 novembre dernier, Anderlecht était venu chercher un point au Parc des Princes à la surprise générale (1-1), alors que les Parisiens avaient atomisés les Belges chez eux deux semaines plus tôt (0-5). Une fessée qui leur a probablement fait penser que la partie retour chez eux serait une partie de plaisir. Loin de là… Le paradoxe parisien depuis l’arrivée des Qataris est d’ailleurs évident: le PSG se sublime face aux grands mais semble manquer de motivation face aux petits. Le 1er décembre dernier, les joueurs de Laurent Blanc infligeaient une lourde claque à l’Olympique Lyonnais (4-0)… avant de concéder leur première défaite de la saison en championnat sur la pelouse d’Evian (2-0).
Un rythme dantesque
Cependant, les footballeurs ne sont pas des machines, et lorsque l’on regarde le calendrier parisien depuis le début de saison, il est logique que Zlatan Ibrahimovic et ses coéquipiers aient connu quelques coups de moins bien. Ce fut le cas récemment contre Montpellier (1-2) et Guingamp (1-1) fin janvier. Mais les parisiens ont aussi du coeur et ont su le démontrer cette saison. Notamment lors de la victoire obtenu à Marseille début octobre (1-2) après avoir joué une heure à dix contre onze. Ou encore le succès décroché en fin de match Parc devant l’Olympiakos en C1 (2-1), après avoir joué toute la deuxième période en infériorité numérique également. Depuis le coup d’envoi de la saison, Paris est passé par tous les états et tous les sentiments. Alors que le huitième de finale aller contre Leverkusen avance à grand pas, osons espérer que le club cher à Nasser Al-Khelaifi saura se surpasser comme il sait si bien le faire sur la scène européenne. Et corriger ce petit défaut de relâchement/suffisance face aux supposés plus faibles.