Deux équipes franciliennes du groupe B de CFA2 ne sont pas encore complètement tirées d’affaires. Il s’agit de Moissy-Cramayel (10 ème), et à un degré moindre du Paris FC B (6 ème). Analyse de la situation.
La fin de saison risque d’être longue pour Jean-Luc Girard et sa formation seine-et-marnaise. Capable du meilleur comme du pire, Moissy-Cramayel reste sur un revers à Sedan (2-1) après avoir pourtant réussi à garder leur cage inviolée deux matchs de suite. Une première cette saison. Mais la principale explication de leur position, c’est cette irrégularité chronique dont les Franciliens n’arrivent pas à se défaire depuis le début de saison. Pour preuve, les Franciliens marquent presque autant qu’ils n’encaissent de buts (-3). Pour se sauver, il va falloir faire montre de régularité en cette fin de championnat, à commencer par une victoire contre Wasquehal (7e) samedi. Un adversaire a priori abordable.
Tregoat : « On oublie parfois les fondamentaux »
Le manque de rigueur, voilà le défaut pointé du doigt par Emmanuel Tregoat, l’entraîneur du Paris FC B. Mais aussi par l’âge des ses joueurs : « Notre position s’explique par la jeunesse de l’effectif. On arrive pas à pérenniser une situation par manque d’expérience, nous avons du mal à enchaîner les performances, et on oublie souvent les fondamentaux également. Nous sommes capables de finir quatrième comme dixième. On a des hauts et des bas, il faut faire avec mais surtout gommer les détails qui nous font défaut. On a une des meilleures attaques du groupe mais aussi l’une des moins bonnes défenses. Mon équipe change très souvent, j’ai utilisé presque quarante joueurs depuis le début de saison! Sur un groupe de vingt-six ça fait beaucoup… » La stabilité est en effet l’autre atout dont son équipe aura besoin d’ici la fin de saison.