Alors que les dernières rumeurs l’amènent en direction du Paris-Levallois pour remplacer l’ex-coach Gregor Beugnot, retour sur les grandes dates de la carrière d’Antoine Rigaudeau.
Voilà déjà dix ans qu’Antoine Rigaudeau a levé le rideau sur sa carrière de basketteur professionnelle. Une carrière ponctuée de hauts et de bas, mais dont on ne gardera au final qu’une image extrêmement positive. Celle d’un meneur de jeu atypique avec son gabarit de 2 mètres pour 102 kilos, pas très physique mais avec une technique à montrer dans toutes les écoles de basket. Rigaudeau, c’est aussi un homme charismatique et surtout un immense champion. Partout où il est passé, il aura laissé son empreinte… enfin presque. En France avec Cholet où il a dominé la Pro A avec quatre titres de MVP consécutifs (1991 à 1994) ou encore en Italie où il est devenu « el rey », le Roi, celui qui a réussi à mener le Virtus Bologne à deux titres de champion d’Euroligue (1998,2001). Il est encore aujourd’hui le dernier joueur Français à avoir remporté cette compétition. À l’époque, il était déjà considéré comme l’un des meilleurs joueurs européens de sa génération. Autant de succès qui font vite oublier son court passage en NBA. Le club de Bologne étant alors en proie à de grosses difficultés financières, Rigaudeau s’était lancé comme défi de conquérir l’Amérique avec les Dallas Mavericks qu’il a rejoint en janvier 2003. Quelques mois plus tard, il rejoignait Valence…
Le basket Français avant Tony Parker
Si Tony Parker incarne l’âge d’or du basket Français que nous vivons actuellement, Antoine Rigaudeau est l’homme emblématique de « l’avant Tony Parker ». Il est celui qui a tenu tête au géant Américain lors de la finale perdu aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Avec ses 127 sélections en équipe de France entre 1990 et 2005, il a été le mentor de la nouvelle génération incarnée par Tony Parker, Boris Diaw, Florent Pietrus et autres, qui sont aujourd’hui les cadres d’une équipe de France championne d’Europe en titre. À 43 ans, il pourrait maintenant rejoindre le banc du Paris-Levallois, dont il était vice-président entre 2006 et 2008, et pourquoi pas étoffer encore plus son palmarès déjà légendaire.