Sceaux qui avait loupé la montée l’année dernière de peu, est en train de réaliser une très bonne saison. L’accession qui est son objectif assumé cette année est plus que jamais en ligne de mire.
Seulement deux défaites. C’est le formidable bilan de Sceaux cette saison en championnat après dix-sept journées. L’équipe des Hauts-de-Seine bataille désormais pour prendre seule la première place contre Bihorel. C’est d’ailleurs la dernière équipe à avoir battu la formation dirigée par Julien Destoc. Une défaite qu’il juge « embêtante » dans la course aux play-offs. Il espère justement que ses joueuses auront à cœur de prendre leur revanche lors du match retour pour être « très bien avant d’attaquer les play-offs ». Réaliste il sait aussi que son club est dans le « bon wagon ». Depuis la déconvenue à Bihorel début décembre, les joueuses de Julien Destoc n’ont plus perdu ce qui représente six victoires consécutives. Ce week-end encore, elles ont été en démonstration face à Oye-Plage (90-41).
Une joie de groupe qui saute aux yeux
Au-delà du résultat, une chose saute aux yeux lorsque on observe jouer Sceaux. C’est cette façon de distribuer le ballon, de faire beaucoup de passes et où les actions individuelles sont assez rares. Pour le coach, c’est « essentiel notamment sur la défense de zone pratiquer par l’équipe adverse ». Pour l’une des joueuses clé du dispositif Stéphanie Cailleux, cette philosophie de jeu est aussi dû à la « cohésion de groupe puisque le fait de vouloir jouer ensemble nous permet de trouver plus de solutions ». Une cohésion de groupe visible, l’ambiance est bonne comme l’atteste les petits pas de danses que s’échangent les joueuses à la mi-temps. Sceaux a donc toutes les armes en mains pour atteindre son objectif. Est-ce que le groupe y croit ? « Je le sens très bien » lâche Stéphanie Cailleux pleine d’assurance.