Si l’aspect sportif du club val-d’oisien est actuellement très satisfaisant avec sept succès de rang en championnat, une 4ème place au classement et un déplacement la semaine prochaine à La Réunion pour y disputer un 1/16ème de finale de Trophée Coupe de France, l’aspect financier est lui moins reluisant. Le point.
Dans une situation financière « préoccupante » assure Angélique Urizzi, chargée de partenariat et communication au club, le BCFPB qui vise la LF2 cette saison est à la croisée des chemins. Avec un budget de 350 000 euros, le club fait partie des écuries solides de la division, mais pour espérer jouer en LF2, cela n’est guère suffisant. S’il n’y a pas de budget minimum en LF2, il est certain que Franconville dans l’état actuel des choses pourrait se faire voir refuser la montée à l’étage supérieur en cas d’accession sportive, là où en LF2 un club de milieu de tableau possède un budget d’environ 600 000 euros. Dans ce sens, le club appelle à la mobilisation générale : « Nous sommes à la recherche active d’aide financières, de sponsors privés » poursuit Angélique Urizzi. Dans un bassin parisien dépourvu de club phare en basket féminin, Franconville pourrait être l’heureux élu, mais le contexte économique et le manque évident de retombées en NF1 ne plaident pas en leur faveur : « On nous dit souvent qu’en cas de montée en LF2, des entreprises nous feraient confiance, mais nous sommes aujourd’hui encore que prétendant à la LF2 ». En attendant, le groupe se prépare à un derby val-d’oisien toujours dangereux ce week-end face à Sannois St-Gratien, où le droit à l’erreur n’est pas permis pour continuer d’espérer à la…LF2.