Aujourd’hui classées à la huitième place du groupe E, les basketteuses de Saint-Michel Sports n’ont gagné qu’une seule rencontre sur quatre. Michel Nowominski, président du club, revient sur ce début de saison en demi-teinte et sur les ambitions du club en Nationale 3 Féminine au moment de se déplacer à Boigny
Au vue des premiers résultats, c’est un bilan mitigé. Qu’en pensez-vous ?
Ce n’est que le début. Sur le dernier match contre Saran il y dix jours (48-61), on a manqué d’envie et de gnaque pour gagner. Bon nombre des joueuses de Nationale 3 sont jeunes. Il y a un grand écart entre les U20 et la N3, on a besoin que notre entraîneur arrive à les amener à cette psychologie de cette division. De plus, on n’a pas de pivot extraordinaire. Les remontées de balles sont lentes et manquent de créativité alors qu’on a besoin de quelqu’un qui soit percutant.
Qu’est ce qu’il va falloir travailler, selon vous, pour le prochain match face à Boigny ?
Boigny n’a gagné que deux matchs alors que nous en avons gagné qu’un. C’est prenable. Il va falloir avant tout travailler l’énergie, c’est à dire jouer vite et être adroit. Ça me parait absolument indispensable. Contre Saran, les joueuses ont raté un certain nombre de paniers et les rebonds n’ont pas été notre point fort.
Il reste encore 18 journées, quelles sont les ambitions a la fin de la saison ?
L’ambition, elle est claire, c’est de se maintenir sportivement en Nationale 3. L’année dernière, on a été repêché (Ndlr : 9ème au classement). La Fédération a choisi de conserver le club de Saint-Michel en Nationale 3, au lieu de faire monter une équipe qui n’avait pas suffisamment de points ou de moyens pour monter.