Franconville n’a officialisé la venue que d’une seule recrue lors de l’intersaison. Mais, c’est parce que le club est encore dans le flou : il pourrait finalement évoluer en LF2 l’année prochaine, et devrait alors adapter son recrutement.
Franconville ne sait toujours pas dans quel division l’équipe féminine évoluera la saison prochaine. A priori reparties pour une nouvelle saison en Nationale 1, les Franconvilloises espèrent toujours un repêchage en LF2. « La fédération étudie actuellement les dossiers des équipes des deux premières divisions. Il est possible que l’on profite d’une rétrogradation financière de l’un de ces clubs, mais pour l’instant nous sommes dans l’attente », explique l’entraineur David Urizzi. Franconville devait lui aussi présenter son dossier début juin dans le cas où une place se libérait, mais le rendez-vous a été annulé par la fédération. Du coup, le club ne peut pas avancer ses pions au niveau du recrutement.
Labbé, l’unique recrue
Pour l’heure, seule l’ailière d’Ifs, Valérie Labbé (26 ans, 1 m80), a rejoint le groupe val-d’oisien. « Si nous sommes repêchés en LF2, nous devrons avoir au moins quatre joueuses de moins de 23 ans dans l’effectif, poursuit le coach. Le problème, c’est que ces jeunes joueuses talentueuses ne signeront pas si nous restons en N1. » David Urizzi ne s’inquiète pourtant pas, il assure se préparer au deux cas et garder la signature de certaines « en stand-by ». Au rayon des départs, la meneuse américaine Candyce Sellars arrête sa carrière. Toujours au poste 1, Camille Gregorieff a subi une rupture des ligaments croisés du genou et manquera plus de la moitié de la saison. Enfin, pour des raisons professionnelles, la pivot Kerline Verjuin ne pourra pas évoluer toute la saison en France : par conséquent, son avenir au club est incertain.