Ivry qui a perdu un match charnière dimanche contre Créteil (24-28) aborde la dernière ligne droite de la saison sous haute tension et avec un effectif limité.
« De la période du 5 mai au 5 juin, nous aurons joué 11 matchs en 30 jours », clame le pivot ivryen Simon Ooms. Ce rythme infernal, en raison des nombreuses coupures subi par l’USI depuis le début de saison face à la Covid-19, est difficile à encaisser pour un club en position de premier relégable et dont le maintien s’annonce très difficile à aller chercher : « Cela n’est pas une excuse, mais dans l’équipe, nous avons quand même un sentiment d’injustice. On se sent pas protégés par rapport à notre intégrité physique », clame l’international belge.
Persson et Martinez out
A voir la cascade de blessures tout au long du mois de mai – Léo Martinez out jusqu’à la fin de saison, Linus Persson opéré ce mercredi et Wilson Davyes, qui ressent une lésion musculaire – Ivry n’a clairement pas été gâté par le sort : « Le sentiment qui prédomine c’est que la LNH veut qu’on joue tous les matchs peu importe ce qui arrive avec les joueurs. Nous ne sommes pas égaux avec les autres équipes, ça gâche la compétition », se défend Simon Ooms. C’est avec un effectif diminué, une fatigue physique et morale qui prend de l’épaisseur qu’Ivry aborde une semaine capitale pour sa survie avec deux déplacements à Dunkerque ce mercredi puis à Nîmes samedi.