Alors que la reprise approche à grand pas, le Paris Volley semble en proie à l’incertitude. Comment les pParisiens ont-ils géré cet été fort en rebondissements ? Eléments de réponse.
Les semaines passent, le flou persiste. Rétrogradé administrativement en Ligue B par le DNACG (Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion) et le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) en juillet dernier, le club parisien n’appelle pourtant pas à baisser les bras. Face à cette décision, les dirigeants parisiens ont même décider de faire appel au tribunal administratif. Un acte qui semble représenter l’ultime étape avant la conclusion d’un dossier qui ne cesse de durer. Déjà exclu des play-offs en fin de saison dernière (avant d’y être réintégré par le CNOSF) pour « rupture d’équité et communication d’informations [comptables] inexactes », les appels et les procédures se sont depuis succédés pour garantir au club une place en Ligue A lors du prochain exercice. Aujourd’hui, à l’aube du début de la saison 2018-2019, le nonuple champion de France semble naviguer à vue.
Car si la logique voudrait que le Paris Volley concoure au deuxième échelon national pour la saison à venir, le club de la capitale n’apparaît à ce jour dans aucun championnat. Une omission qui reflète sans doute le flou qui entoure l’avenir à long terme d’un club qui affiche un déficit important, estimé à 300 000 euros.