Le Rugby Club du Pays de Meaux évoluera bel et bien en Fédérale 2 à partir de la rentrée. Un des vice-présidents et également manager de l’équipe 1 Thierry Desrues évoque les ambitions du club mais aussi un autre problème qui touche le rugby français.
« C’est une satisfaction. Ça récompense une belle saison », voila comment Thierry Desrues voit cette accession de dernière seconde. Malgré l’élimination en 1/16e de finale face à Ris Orangis, les Meldois pourront jouer en division supérieure. Cela est dû, entre autres, par la rétrogradation administrative de certains clubs : « Ce sera difficile mais on va essayer de faire en sorte d’être prêt et de ne pas être ridicule. Personnellement, j’y crois. On a des joueurs qui ont la qualité de jouer à ce niveau. On ne jouera pas les premiers rôles ça c’est sur mais on va essayer de viser le maintien voire le milieu de tableau. » Le vice-président croit en la capacité de ses joueurs : « Même si on a un groupe très solide, Il faut qu’on se renforce à quelques postes. » Néanmoins, lui-même l’avoue, le recrutement sera compliqué. L’accession s’est décidée très tardivement. « La première année sera difficile mais on essayera au moins de viser le maintien. »
« Une forme de justice »
Thierry Desrues a d’ailleurs profité de notre entretien pour régler des comptes. Pour lui, « des clubs qui ont été au-dessus sportivement, et qui auraient dû monter, ont été déclassés pour des problèmes d’argent entre autres. Ce sont des gens qui ont essayé de tricher. » A l’instar de nombreux autres sports, les problèmes et les manipulations d’argent faussent les résultats finaux des championnats. Il l’affirme : « C’est une forme de justice ». Thierry Desrues déplore néanmoins la légèreté des sanctions de la part de la Fédération Française de Rugby et la régularité des « triches » provenant souvent, selon lui, d’un même club : « Parfois, la Fédération n’a pas le courage de sanctionner plus durement. Ce qui nous arrive à nous est une simple récompense. » La saison prochaine, Meaux retrouvera des voisins franciliens : son bourreau, Ris Orangis mais aussi le PUC, Clamart, Orsay et même Anthony.