Malgré un début de saison plus que délicat, le PUC tente tant bien que mal de trouver des motifs d’espoirs et il y en a.
Avec 5 points seulement au compteur et deux lourdes défaites à la clé (48-6 à Chartres puis 41-6 à Gennevilliers), le PUC pourrait broyer du noir. Mais dans une poule où seulement le dernier descend à l’étage inférieur, le succès sur Isle Rugby (17-12) et la bravoure affiché malgré la défaite à St-Junien lors de la dernière journée (22-3) tend à donner du baume au cœur au groupe, qui selon son entraîneur Vincent Ouzet est bien trop pénalisé : « J’étais déçu des trois premières rencontres. Il y a clairement du mieux ces deux dernières sorties. Après ce que je ne comprends pas, ce sont tous ces cartons jaunes que nous concédons. Comme face à St-Junien, l’adversaire est quatre à la bagarre sur un de mes joueurs et c’est lui qui prend le jaune. On finit le match à 12. Trop souvent, nous avons été pénalisés ».
Match capital face au Rheu
Si dans l’investissement et l’abnégation, le PUC ne montre aucune faillite, reste que son manque de percussion en attaque et son laxisme défensif bien trop souvent mis au goût du jour par ses adversaires reflètent quelques insuffisances. Mais tout est loin d’être perdu pour une formation qui recevra deux fois à compter du 13 novembre (Le Rheu puis Orléans) et qui ne possède que quatre longueurs de retard sur Le Rheu, cinq sur Isle Rugby et six sur Rennes et St-Junien : « Je nous vois pas descendre » a ainsi conclu Vincent Ouzet.