Alors que Créteil se déplace ce soir à Chambéry (20-15), le point sur toutes les actualités brûlantes avec le néo-international tricolore, Nedim Rémili.
Comment as tu vécu ta première vraie compétition internationale ?
« Pour moi c’était une très grande fierté, c’était en quelque sorte la récompense et l’accomplissement d’un travail acharné, notamment sur ce début de saison. Cela m’a vraiment fait du bien, surtout après avoir été longtemps blessé, la saison dernière où j’avais fait très peu de matchs. J’ai vécu cela avec beaucoup de joie mais aussi avec beaucoup de réserve, parce que je suis encore un jeune joueur. Et puis, forcément le fait d’intégrer l’équipe de France, de représenter son pays et d’être entouré des meilleurs joueurs au monde, c’est quelque chose d’incroyable de pouvoir le faire aussi jeune.
Quelles ont été tes impressions sur la compétition ?
Mes premières impressions, c’est que j’ai encore beaucoup de travail à faire, à améliorer techniquement, mais aussi physiquement. Entrer dans l’une des meilleures compétitions au monde, et de pouvoir y jouer, c’est très impressionnant. Tout est démultiplié, tout va deux fois plus vite, et deux fois plus fort.
Après avoir vécu cette expérience, comment c’est passé ton retour à Paris ?
Ce championnat d’Europe m’a donné énormément de détermination et d’envie de retourner en équipe de France. De servir encore plus cette équipe et de progresser pour y arriver. À mon retour à Paris, j’ai d’abord pris le temps de me reposer et de profiter de ma famille et de mes amis. Ensuite, très rapidement, je me suis remis au boulot en reprenant les entrainements avec Créteil, parce que j’ai des objectifs en tête.
Quels sont les objectifs que tu te fixes personnellement, mais aussi avec Créteil ?
Je n’ai pas vraiment d’objectifs personnels, simplement j’ai envie de continuer à être meilleur pour l’équipe. J’ai envie d’apporter encore plus, et de rester sur l’élan qu’on a depuis le début de saison avec Créteil. On est actuellement 3ème au classement et j’espère qu’on y restera le plus longtemps possible. On sait que la deuxième partie de saison va être très dur, très physique, et que beaucoup d’équipes vont nous attendre. On ne va plus nous prendre pour des petits poucets, mais plutôt pour une équipe assez solide et compliquée à jouer. Maintenant c’est à nous de montrer qu’on est à notre place et que ce début de saison n’était pas une performance au dessus de nos moyens, mais qu’au contraire, c’est l’aboutissement d’un long travail avec le collectif ».