Après quatre années passées dans la capitale au début des années 2000, Sébastien Frangolacci revient à Paris. Le réceptionneur-attaquant pourra apporter toute son expérience au groupe de Dorian Rougeyron.
Sébastien Frangolacci est un vieux de la vieille. A 38 ans, le joueur formé à Asnières-sur-Seine, va vivre l’année prochaine la vingtième saison de sa carrière, sous le maillot parisien. International tricolore (99 sélections entre 2001 et 2005), il a vécu les belles épopées des Bleus à cette époque : 3e des Championnat du monde en 2002, 2e des Championnat d’Europe en 2003, qualification pour les JO d’Athènes en 2004. Une époque où le joueur né à Champigny-sur-Marne évoluait… à Paris. Après avoir rejoint le club parisien au sommet de l’Europe en 2001 (Paris a remporté la Ligue des champions, en 2001, ndlr), Frango brille dans la capitale. Il décroche deux titres de champion en 2002 et 2003, et une Coupe de France en 2004.
Au meilleur de sa forme, le joueur signe à Poitiers, en 2005. C’est durant sa première année dans la Vienne qu’il comptabilisera ses meilleures stats, avec une moyenne de 8 points inscrits par rencontre. Il rejoint ensuite Tours, une autre écurie phare du championnat de France. Si il ne retrouve pas le titre de champion national – alors trusté par Paris -, il se hisse avec sur les sommets de l’Europe avec la formation tourangelle. Malheureusement, en finale de Ligue des Champions, en 2007, Tours s’incline sur la dernière marche face à Friedrichshafen. Passée la trentaine, Frango retourne à Poitiers pour deux saison, en 2008. Depuis 2010, il évoluait à Rennes et avait même empoché le brassard de capitaine. En Bretagne, il remporte sa deuxième Coupe de France, en 2012.
Agréablement surpris de revenir à Paris
En fin de contrat cet été au club rennais, il a saisi l’opportunité de revenir à Paris, comme il l’a expliqué à 20 Minutes. « Rennes devait choisir un entraîneur, ça a pris du temps, et il fallait construire l’équipe. Je suis resté dans le flou, c’est-à-dire que je devais attendre longuement avant d’avoir une réponse . Dans ce laps de temps, j’ai été contacté par Paris, qui m’a fait une proposition (d’une année). Chose que je n’ai pas eue dans un délai convenable à Rennes. » Un club largement au-delà de ses espérances pour une fin de carrière : « Je ne me projetais pas dans un club de ce gabarit-là. Je vais donner le maximum pour le remercier de m’avoir fait confiance. Je le connais humainement, puisque la structure dirigeante est restée la même que lorsque j’y étais [entre 2001 et 2005]. Je m’y sentais très bien à l’époque, et pour moi, au-delà de l’aspect sportif, c’est aussi très important. »