L’ancien parisien Samuel Clémentia qui fait les beaux jours de Nanterre en N1 évoque sans détour la trajectoire de son club mais aussi de son parcours personnel.
Comment expliquez l’ascension de Nanterre avec neuf succès de rang ?
On surfe tout bonnement sur la cohésion d’un groupe riche collectivement et humainement. Depuis l’arrivée de Chérif Hamani à la tête de l’équipe, chacun connaît parfaitement son rôle.
Même en partant de loin, l’ESNH92 peut encore rêver d’accession, est-ce devenu un objectif ?
On souhaite aller le plus loin possible. Mais c’est vrai qu’entre nous on commence à parler de cette première place. Pour beaucoup d’entre nous, faire monter le club en D2 montrerait qu’à Nanterre, il n’y a pas que le basket et une belle revanche personnelle.
Après avoir joué au purgatoire la saison dernière au PSG en N3, comment évaluez-vous votre saison ?
J’ai retrouvé un super groupe en N1 pour une saison qui est pour moi une saison de transition. Car j’aspire à très rapidement retrouver la LNH, ou au moins le professionnalisme.
Cela est-il difficile de digérer de passer des matchs de LNH à Coubertin avec le Paris Handball à l’anonymat de la N1 ?
Je pensais avoir prouvé que j’avais le potentiel pour durer en LNH, mais j’ai eu tort. Après, je pense qu’on ne m’a jamais vraiment donné ma chance, surtout qu’il y a deux saisons au Paris Handball, j’avais réalisé une super saison. Je veux prouver que ma place est en LNH. Faire monter Nanterre en D2 serait une belle revanche.