Contrairement à la saison dernière, le club parisien et la constellation des stars n’est plus aussi souverain. La victoire de Dunkerque hier (25-21) en est la preuve formelle.
Un jeu balbutiant
Depuis le début de saison, le club de la capitale éprouve de nombreux difficultés dans le jeu. Ses courtes victoires contre Chambéry (+1), Montpellier (+1), Ivry (+3), Dijon (+2), Sélestat (+3) et Nîmes (+3) confirment que même face à des mal-classés le champion de France en titre n’est à l’abri de rien. Sa seule performance d’envergure a été réalisé contre Cesson-Rennes lors de la 3ème journée (28-41). Si les ailiers à l’instar d’Honrubia, Melic, Abalo ou encore M’Tima répondent présent et que le portier Annonay ferme la boutique, la base arrière est souvent coupable d’irrégularités hormis Daniel Narcisse et avec un Vori à la recherche de la bonne carburation, le PSG n’est plus aussi souverain qu’auparavant.
Un turnover figé
Jouant le coup à fond en championnat et en Ligue des Champions, l’entraîneur parisien Philippe Gardent est obligé un maximum de faire tourner son effectif. Sauf qu’il prend l’habitude de garder toujours les mêmes joueurs sur le front. Il aura fallu un grand Bojinovic à Minsk dimanche dernier pour revoir le Serbe en action, tandis que Csaszar lui ronge son frein et que Garcia ne joue que par intermittence pour combler l’absence d’Hansen. Si Vori est loin de se montrer toujours à son avantage, Gardent lui préfère à Gunnarsson. Des choix souvent discutables qui nourrissent quelques sentiments frustrants de certains joueurs du club de la capitale.
Une concurrence féroce
Écrasé par le PSG la saison dernière, le championnat a depuis hier pris une toute autre direction. La victoire des Dunkerquois place ces derniers en tête du championnat et confirment surtout que les hommes de Patrick Cazal n’ont jamais été aussi mieux armés que cette saison pour remporter leur premier titre de champion de leur histoire. A deux points, Montpellier est loin d’avoir dit son dernier mot, surtout que l’amalgame entre jeunes joueurs et cadres semblent plus que jamais au beau fixe, comme le martèle régulièrement l’entraîneur héraultais Patrice Canayer, si content de travailler avec un tel groupe.